Le marché immobilier résidentiel ancien dans Ie Grand Paris Communiqué de presse • 17 décembre 2020 Focus - La crise sanitaire semble accentuer la mobilité des franciliens et pousser à des choix nouveaux La crise sanitaire et son cortège de restrictions et contraintes fait émerger de nouvelles aspirations et porte en elle un potentiel de transformations profondes des modes de vie et un besoin de vivre et d’habiter autrement. Le confinement a révélé un besoin nouveau d’extérieur de verdure et d’espace. Le cœur des grandes agglomérations a perdu de nombreux attraits suite aux restrictions sanitaires, faisant émerger, d’après de nombreux commentateurs, une forme de « contre- urbanisation » et un développement nouveau de la mobilité des ménages autorisé par le développement du télétravail. De nombreux exemples individuels ont été mis en avant dans les médias, avec des exemples de ménages quittant Paris pour s’installer à la campagne en région ou un appartement pour une maison en Grande Couronne. Les bases immobilières notariales1 apportent de premiers éléments de réponses quantitatifs et confirment de toutes premières évolutions qui seront suivies avec attention. Cette étude n'analyse que les déplacements des franciliens restés dans la région Ile-de-France. Tout d’abord, au-delà de tendances conjoncturelles récentes, des phénomènes de fond transforment, au fil des années, la loca- lisation des ventes de logements anciens en Ile-de-France. Ainsi, le nombre de transactions dans Paris a proportionnellement baissé, au profit de la Grande Couronne dont le parc et l’offre se sont développés, avec des prix restés accessibles. Ce mouvement s’est amplifié récemment, sans doute sous l’effet de la crise sanitaire. Au 2esemestre 2020, Paris ne représente plus que 17% des2 transactions de logements anciens en Ile-de-France, contre 20% en moyenne ces 20 dernières années. Répartition des ventes de logements en Ile-de-France 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% Paris Petite Couronne Grande Couronne La crise sanitaire semble accentuer la mobilité des Franciliens et pousser à des choix nouveaux Jusqu’à présent, les nouveaux propriétaires restaient souvent dans leur commune d’origine. En moyenne, depuis 10 ans, 43% des acquéreurs d’un appartement en Ile-de-France ont acheté là où ils résidaient déjà. Ils ne sont plus que 40% au second semestre 2020. Parallèlement, les nouveaux propriétaires de maisons, qui étaient 28% à provenir de la commune où ils avaient acheté ces 10 dernières années, ne sont plus que 23% à y demeurer ce dernier semestre. De la même façon, les acquéreurs qui résidaient dans la Capitale semblent désormais plus enclins à changer d’horizons. 55% d’entre euxrestent encore dans Paris, mais c’est un minimum historique par rapport aux 10 dernières années, où ce taux était de l’ordre de 60 à 65%. Ces 10 dernières années, 30% de Parisiens achetaient en Petite Couronne. Ils ont été 34% à faire ce choix pendant les 6 derniers mois de 2020. 8% d’entre eux choisissaient jusqu’à présent la Grande Couronne, ils ont été 11% à le faire, ce dernier semestre. Parallèlement, ces Parisiens sont un peu plus nombreux à préférer la maison qui représente désormais 10 % de leurs acquisitions au 3 trimestre 2020 puis 11% de leurs acquisitions au 4e etrimestre contre 7 à 9% en moyenne sur les 10 dernières années. Leur département de prédilection est les Yvelines. Mention obligatoire pour toute citation : Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @GdParisNotaires 4 1T 01022T01023T01024T01021T11022T11023T11024T11021T21022T21023T21024T21021T31022T31023T31024T31021T41022T41023T41024T41021T51022T51023T51024T51021T61022T61023T61024T61021T71022T71023T71024T71021T81022T81023T81024T81021T91022T91023T91024T91021T02022T02023T02024T0202