Le marché immobilier résidentiel ancien dans Ie Grand Paris Dossier de presse • 28 mai 2020 Focus diffusé dans le communiqué de presse du 6 mai 2020 Focus - Paroles d'experts Multidimensionnelle et totalement inédite, la crise sanitaire que nous vivons emporte de nombreuses interrogations sur l’avenir du marché immobilier. Les mesures de confinement ont figé en grande partie l’activité de la filière logement, malgré la volonté des acteurs et des pouvoirs publics de trouver des solutions pour retrouver de la fluidité. Le déconfinement prévu pour le 11 mai va mettre progressivement en lumière un nouvel environnement économique et financier, psychologique et sociétal qui va déterminer le mode de fonctionnement du marché immobilier, et de ce fait les évolutions de l’activité, des volumes de ventes et des prix. Nous présentons ci-après des éléments clés d’analyse présentés par de grands acteurs du marché, dans un contexte où l’incertitude règne et où des enchainements conjoncturels et des forces contraires peuvent faire basculer la conjoncture et le marché dans un sens ou l’autre. I - SUR LE CARACTERE INEDIT DE LA CRISE, LE ROLE DE LA QUESTION SANITAURE ET LA SORTIE DU CONFINEMENT « Les perspectives de reprise sont hypothétiques et dépendant de l’issue du seul combat prioritaire actuelle- ment : la lutte contre le virus ». Note de conjoncture Immobilière n°47 des Notaires de France « Si le virus bégaie, avec des confinements par intermittence, le marché ne retrouvera pas sa liquidité.» Sébastien de Lafond, Président de Meilleurs Agents, cité par Sophie VION dans son article des Echos du 28 avril 2020, « Immobilier, quel marché en sortie de confinement ? » « Il faut apprendre à dire “je ne sais pas”, personne ne peut prédire ce qui se passera après la crise du Covid-19. » Laurent Vimont, président de Century 21 France (cité par Jean-Bernard LITZLER, le Figaro Immobilier, le 8 avril 2020) « Depuis une quinzaine de jours, les demandes aussi bien en achat qu’en location ont augmenté de 42% sur notre site. » Christine Fumagalli, présidente du réseau ORPI (cité par Anne-Sophie VION, Les Echos, le 28 avril 2020) II - SUR LES FACTEURS MACRO ECONOMIQUES QUI JOUENT SUR LE MARCHE IMMOBILIER Sur la profondeur de la récession économique attendue et les politiques générales à mettre en oeuvre « … Au 23 avril 2020, nous estimons ainsi quel'économie française fonctionne 35 % en-dessous de la « normale ». Sur le seul champ marchand, la perte est estimée à - 41%, et même à - 49% en excluant les loyers, composante peu sen- sible àcourt terme aux évolutions de l'activité. La consommation des ménages serait quant à elle inférieure de 33% à sa normale ». Point de conjoncture de l’INSEE Ces chiffrages sont partagés par de nombreux conjoncturistes qui mettent également en avant le rôle de stabilisateurs classiques de l’activité utilisés par les Etats pour contrer les récessions. « Le seul effet de huit semaines de confinement représente 120 milliards d’euros de produit intérieur brut en moins dans l’économie (5 points de PIB annuel). Près de 60% de la baisse du revenu national est absorbé par les administrations publiques (par la hausse du déficit). Mais 35% est au compte des entreprises, ce qui pose la question du rebond après l’épisode du confinement. Le risque est grand de voir s’enclencher alors une spirale récessive : faillite et réduction de l’emploi conduiront à une réduction du revenu des ménages qui alimentera la réduction de l’ac- tivité. » OFCE, Policy brief du 20 avril 2020 « Pour huit semaines de confinement, les ménages accumuleraient une épargne forcée de 55 milliards d’euros. » OFCE, Policy brief du 20 avril 2020 Mention obligatoire pour toute citation : Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @GdParisNotaires 24