Le marché immobilier résidentiel ancien dans Ie Grand Paris Dossier de presse • 25 février 2021 Communiqué de presse 25 février 2021 CONJONCTURE IMMOBILIÈRE EN ILE-DE-FRANCE : Un 4 trimestre très dynamique permet de limiter la baisse annuelle des ventes,e baisse qui commence malgré tout à peser sur l’évolution des prix La crise sanitaire a provoqué un choc inédit sur le marché du logement en 2020. Les phases d’arrêt et de reprise se sont succédées au rythme des confinements et suivant leurs différentes modalités. La demande est néanmoins restée forte et au final, le fléchissement des volumes de ventes en 2020 a été limité à 12% par rapport à 2019, pour les logements anciens en Ile-de-France. Les Franciliens n’ont pas renoncé à l’immobilier, qui reste un projet de vie, une sécurité matérielle et affective, dans un environnement où il est particulièrement difficile de se projeter. Les prix sont restés en hausse annuelle, dans la continuité des évolutions passées pour les appartements (+6,1%) et à un rythme plus soutenu pour les maisons (+7% au 4 trimestre 2020). Cependant, un freinagee sur les prix, initié dans Paris, se dessine et se diffuse progressivement vers la proche périphérie, d’après nos indicateurs avancés sur les avant-contrats. Les prochains mois seront la résultante, complexe et incertaine, d’un contexte économique quipourrait se durcir pour les ménages et d’une situation sanitaire toujours très fragile, sans que les fondamentaux du mar- ché immobilier et ses moteurs (désir d’accession et taux d’intérêt toujours attractifs) ne soient remis en cause. Un excellent 4 trimestre 2020e Le second confinement n’a pas empêché la transformation en ventes des Volumes de ventes nombreux avant-contrats engrangés, en fin d’année. L’amélioration du 4e trimestre 2020 par rapport au 4 trimestre 2019 (+4% pour les logements anciens)e en 2020 témoigne de la capacité de rebond du marché. Le marché de la maison a bel et bien profité d’une attractivité renforcée Logements avec une croissance de ses volumes de ventes de 8%, uniquement anciens imputable à la Grande Couronne (+13%), où l’offre est abondante et les prix Ile-de-France plus modérés. Les notaires de Grande Couronne indiquent rencontrer davantage d’acquéreurs parisiens et de la Petite Couronne que dans le passé, intéressés par -12% en un an de grandes maisons. Ces premiers résultats laissent à penser que de premiers 159 140 ventes mouvements de transformations des modes de vie et des attentes des acquéreurs se concrétisent dans les faits, même si l’on ignore encore s’ils vont se prolonger. Le marché de la maison en Petite Couronne, sans doute plus tendu, est en revanche en léger repli (-5% lorsque l’on compare le 4 trimestre 202e0 au 4 trimestre 2019.e ) Appartements Toujours pendant la même période, l’activité a également été soutenue pour anciens les appartements avec une augmentation de 5% des volumes de ventes Ile-de-France en Petite et en Grande Couronne. Enfin, le recul du nombre de ventes a été unans Paris (-4%).peu moins marqué que précédemment d -12% en un an 109 480 ventes -12% pour les volumes de ventes en Ile-de-France de 2019 à 2020 Le 4 trimestre 2020 a permis de réduire la baeisse des volumes deventes observée les 9 premiers mois de l’année en Ile-de-France. Au total, les volumes de ventes Maisons de logements anciens reculent de 12% de 2019 à 2020 pour les maisons anciennes comme les appartements mais ils restent encore supérieurs de 4% à la moyenne Ile-de-France de ces 10 dernières années. Avec près de 160 000 logements anciens vendus en un an en Ile-de-France, l’année 2020 retrouve des niveaux similaires à l’année 2016. -12% en un an Une nouvelle fois, la Grande Couronne a mieux tiré son épingle du jeu, avec une baisse 49 660 ventes d’activité limitée à 9% pour les appartements comme les maisons. En revanche, dans Paris, les volumes de ventes d’appartements cèdent 16% de 2019 à 2020. Mention obligatoire pour toute citation : Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @GdParisNotaires 2