Le marché immobilier résidentiel ancien dans Ie Grand Paris Dossier de presse • 25 février 2021 Prix au m2 Les "stops and go" du marché et le replide l’activité n’ont 4 trimestre 2020e globalement pas modifié la dynamique des prix au 4 trimestree Indices Notaires-INSEE 2020, sauf dans Paris Appartements Les prix restent encore en nette hausse au 4trimestre 2020 avec une augmenta-e anciens tion en un an des prix de 6,1% pour les appartements et de 7% pour les maisons. Ile-de-France Mais au-delà de cette apparente homogénéité, les marchés n’ont pas évolué au même rythme. 6 690 / m² Dans Paris, les prix ont fait une pause du 3 au 4 trimestre 2020 en passante e +6,1% en un an de 10 790 € le m² à 10 770 €, le point désormais le plus haut étant celui de Paris novembre 2020 à 10 850 €. Les prix, qui augmentaient encore de 8% par an au 1er trimestre 2020, de 7,8% au 2 trimestre puis de 7% au 3 trimestre, n’étaient pluse e 10 770 € / m² qu’en hausse annuelle de 5,4% au 4 trimestre 2020.e +5,4% en un an Pour les appartements, en Petite Couronne et en Grande Couronne la hausse annuelle des prix est restée rapide, dans la continuité des trimestres précédents Prix de vente (respectivement +7,5% et +5,2% au 4 trimestre 2020).e 4 trimestre 2020e Enfin pour les maisons, l’augmentation annuelle des prix a encore accéléré au 4e Indices Notaires-INSEE trimestre pour atteindre 9% en Petite Couronne et 6,2% en Grande Couronne, avec des hausses que l’on n’avait plus constatées depuis longtemps. La pression Maisons de la demande en fin d’année et l’absence du ralentissement des prix habituelle anciennes ment lié à la saisonnalité pourraientexpliquer cette poussée. - Ile-de-France Néanmoins, d’après les avant-contrats, le ralentissement déjà obser- 335 600 € vé dans Paris se confirmerait et se diffuserait à l’ensemble des sec- +7,0% en un an teurs géographiques, même si des contrastes notables demeurent D’après nos indicateurs avancés sur les avant-contrats, dans Paris, le mouvement légèrementbaissier se prolongerait début 2021 pour laisser un prixau m² attendu à 10 600 € en avril 2021, en baisse de 0,4%en 3 mois. Il serait ainsi quasiment identique (+0,8%) à la valeur d’avril 2020 (10 520 € le m²). Ce ralentissement graduel se généraliserait, avec des prévisions de baisses trimestrielles de prix de vente de 0,5% pour les appartements et de 1% pour les maisons, en 3 mois, de janvier à avril 2021 en Ile-de-France. De ce fait, la hausse annuelle des prix est appelée à se modérer progressivement, désormais parallèlement au mouvement de fond de ralentissement de l’activité. On attend en avril 2021 une hausse des prix de 4,2% en un an pour les appartements en Petite Couronne et de 2,5% en Grande Couronne. Pour la maison, elle serait ramenée à 5,2% en Petite Couronne et à 5,6% en Grande Couronne. DE PROCHAINS MOIS TOUJOURS INCERTAINS MALGRÉ DES MOTEURS TOUJOURS PRÉSENTS Conséquence au moins partielle du second confinement, qui a bloqué les visites pendant quelques semaines, les avant- contrats de la fin d’année 2020 (novembre-décembre) et du début 2021 (janvier) ont été moins nombreux. On anticipe de ce fait des volumes de ventes en fléchissement en Ile-de-France, au 1ertrimestre 2021. Les tensions sur les prix sont en train de se réduire, en particulier dans Paris, où lesprix sont désormais légèrement orientés à la baisse. Cela peut resolvabiliser les acquéreurs mais aussi déclencher leur attentisme. A l’opposé, les hausses annuelles de prix resteraient encore notables en particulier pour la maison. De nombreux éléments décrivent donc un marché qui résiste, compte tenu d’un contexte économique, psycholo- gique et social particulièrement difficile, mais qui s’essouffl e et se fragilise. La situation sanitaire, les confinements et le développement du télétravail semblent précipiter les choix de vie pour certains. La résistance globalement un peu meilleure du marché en France avec un recul limité des volumes de ventes de 4% de 2019 à 2020 pose la question d’une moindre attractivité de l’Ile-de-France et, à l’intérieur de l’Ile-de-France, du cœur de l’agglomération. Cependant, des facteurs de résistance demeurent pour notre région et pour l’immobilier résidentiel. Tous les projets structurants du Grand Paris, du réseau de transports et de la transformation parallèle de nombreux territoires autour des gares, ainsi que les Jeux Olympiques, portent en eux un potentiel de développement régional puissant. Le logement continue de rassurer les ménages et de les sécuriser. Il importe donc de garder à ce secteur d’activité la fluidité dont il a besoin, en maintenant le niveau de construction, une fiscalité juste et raisonnable pour encourager le développement du parc et la rotation des biens et des terrains. Mention obligatoire pour toute citation : Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @GdParisNotaires 3