Le marché immobilier résidentiel ancien dans Ie Grand Paris Dossier de presse • 28 novembre 2019 Prix au m2 Le volume des ventes est globalement très actif ces 12 derniers mois 3 trimestre 2019e On attend une très bonne année 2019, compte tenu des résultats déjà obtenus Indices Notaires-INSEE pendant les 9 premiers mois de l’année. En un an, du 4 trimestre 2018 au 3e e trimestre 2019, les ventes de logements anciens progressent de 6% par rapport à Appartements la même période un an plus tôt. anciens Elles avoisinent 180 000 unités, soit un record historique d’activité. Paris reste la Ile-de-France seule exception à cette tendance. Avec un peu moins de 37 000 ventes pendant 6 250 / m² les 12 derniers mois, le nombre de transactions reste encore inférieur de 5% à la +4,7% en un an moyenne annuelle des ventes observée pendant la période de fort dynamisme de 1999 à 2007 (38 500). Dans le même temps, en Ile-de-France, les ventes des 12 Paris derniers mois ont augmenté de 11%. 10 080 € / m² Au 3 trimestre 2019, les tendances précédemment observées sure +6,1% en un an les prix se sont prolongées L’augmentation de l’activité au 3 trimestre n’a pas conduit à une accélération pa-e Prix de vente rallèle de la hausse des prix. Les évolutions constatées ce trimestre sont assez sem- 3 trimestre 2019e blables à celles que l’on observe depuis plusieurs trimestres. Premièrement, les Indices Notaires-INSEE hausses des prix des appartements restent plus fortes à Paris et désormais en proche Couronne, qu’en GrandeCouronne où les prix n’évoluent guère.Deu- Maisons xièmement, les prix des maisons sont stables et encore inférieurs, dans plusieurs anciennes départements, à leur niveau constaté lors du précédent pic en 2011. Ile-de-France Dans le détail, à Paris, le prix au m² a atteint 10 080 € le m² au 3trimestree 316 600 € 2019, en hausse annuelle de 6,1%. D’après nos indicateurs avancés sur les avant- +1,2% en un an contrats, une légère accélération de la hausse des prix pourrait se produire et le prix au m² approcherait 10 300 € le m² en janvier dans la Capitale (+ 7% en un an). En Petite Couronne, au 3 trimestre 2019, les augmentations des prix des appartements oscillent entre 4,3 et 5,2%,e à peine en dessous du taux parisien. En Grande Couronne, et malgré la forte expansion des ventes, on n’observe toujours pas de tension sur les prix. Les valeurs des appartements restent stables (+0,9% un an, soit le niveau de l’inflation). D’après les indicateurs avancés sur les avant-contrats des notaires du Grand Paris, ce mouvement va perdurer, même si la hausse des prix pourrait très légèrement s’accélérer pour les appartements en Petite comme en Grande Couronne. Pour les maisons, au-delà des variations saisonnières habituelles et toujours assez marquées,les prix sont assez stables (+1,8% en un an en Petite Couronne et +0,9% en Grande Couronne). Ces tendances se maintiendraient jusqu’en janvier 2020. Des perspectives dans la continuité d'ici la fin de l’année Jusqu’à présent, les acquéreurs ont bénéficié d’un contexte financier favorable à l’acquisition et d’une motivation forte, malgré le niveau des prix. Devenir propriétaire demande néanmoins un effort important, notamment au centre de l’agglomération. Mais les ménages accordent plus que jamais leur confiance à la pierre. Les placements alternatifs crédibles manquent et dans le contexte actuel les ménages veulent sécuriser leur budget logement notamment dans la perspective de leur retraite. Ils sont encouragés par le niveau des taux d’intérêt, dont ils veulent profiter. Les perspectives de hausses des taux, qui restent souvent annoncées, incitent également à ne pas différer l’achat. Enfin, ce contexte économique et social laisse augurer à court terme la prolongation de la dynamique actuellement à l’œuvre, sous réserve de l’impact des mouvements sociaux en décembre. A plus long terme, des facteurs de préoccupations sont présents. La capacité des ménages à accéder à la propriété et la bonne tenue de l’activité restent très dépendants des conditions de financement (niveau des taux, facilité d’accès au crédit), alors que les revenus n’évoluent que modérément. C’est pourquoi, le renouvellement du parc, avec des logements accessibles au plus grand nombre et bénéficiant d’une empreinte énergétique réduite, reste une condition fondamentale à la poursuite du déve- loppement de la chaîne immobilière dans son ensemble. Mention obligatoire pour toute citation : Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @NotairesParIDF 4