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Fin d’année : pourquoi ne pas donner aux associations pour réduire ses impôts ?

En fin d’année, il est coutumier de donner quelques euros (plutôt que quelques deniers qui n’ont plus cours) et de marier dans la spiritualité comptable générosité et réduction d’impôt. Certains dons aux associations génèrent une réduction d’IR à condition, bien évidemment d’être imposables.
Fin d’année : pourquoi ne pas donner aux associations pour réduire ses impôts ?

Une réduction d’impôt de 75 %

L’organisme destinataire du don doit « venir en aide aux personnes en difficulté » (repas, hébergement, soins). Parmi elles, figurent Les Restos du cœur, Secours Catholique, Médecins sans frontières, la Croix Rouge sans oublier le AFM-Téléthon, Handicap International, les Apprentis d’Auteuil, l’UNICEF et la Fondation Abbé Pierre (dans sa nouvelle version). Le don à ces organismes permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 75% du versement. A noter que le projet de Loi de Finances pour 2026 permettrait le doublement du plafond de réduction (2000 euros) ce qui permettrait une réduction de 1 500 euros, si la Loi de Finances est adoptée en l’état, auquel cas la réduction d’impôt serait imputable sur 2025 (les lois de Finances sont rétroactives). 

Une réduction d’impôt à 66%

Les dons à d’autres organismes dit « d’intérêt général » s’accompagnent d’une réduction d’IR de 66% du montant versé (limité à 20°% du revenu imposable du contribuable, reportable l’année suivantes, en fait pendant 5 ans, en cas de dépassement). Parmi ces organismes figurent La Ligue Contre le Cancer, l’Institut Pasteur, la SPA etc.

Attention à ne pas confondre dons et investissements, qui l’un comme l’autre, bénéficient le plus souvent de réductions d’impôts. Un don s’entend sans aucune contrepartie.