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Conjoncture immobilière francilienne au 1er trimestre 2024

Un marché de nécessité

Le ralentissement de l’activité s’est prolongé et les volumes de ventes de logements anciens ont encore reculé au 1er trimestre 2024, de 24% par rapport au 1er trimestre 2023. La baisse atteint 40% par rapport au 1er trimestre 2022.

En effet le mode de fonctionnement du marché n’a pas encore changé : le niveau actuel des taux de crédit à l’habitat contraint toujours les ménages, dégrade leur solvabilité et les incite à reporter leurs projets.

Les toutes premières détentes sur les taux et l’annonce d’un accès plus facile au crédit ont été très largement médiatisées. Mais les améliorations immédiates ont été très modestes (0,12 point de taux1 ) et elles n’ont pas empêché le recul des volumes de prêts accordés2 . D’après la Banque de France, 21,7 milliards d’euros ont été prêtés aux ménages au 1er trimestre 2024, contre 38 milliards au 1er trimestre 2023 (-42%) et surtout 56,3 milliards au 1er trimestre 2022 (-61%).

Pour les volumes de ventes, la tendance baissière se prolonge mais tend à s’atténuer. Par rapport au même trimestre un an auparavant, les ventes de logements anciens en Ile-de-France ont baissé de 32% au 3e trimestre 2023, de 28% au 4e trimestre 2023, puis de 24% au 1er trimestre 2024. D’après les avant-contrats et dans la prolongation du mouvement déjà observé, on attend une poursuite de la baisse de l’activité au 2e trimestre mais à un rythme de nouveau légèrement moins sévère.

Le marché de la maison, qui avait bénéficié il est vrai d’un regain d’intérêt post pandémie, est toujours plus affecté que celui des appartements. Au 1er trimestre 2024, les volumes de ventes de maisons reculent de 27% en un an, contre 23% pour les appartements. Les volumes de ventes ont été pratiquement divisés par deux par rapport au 1er trimestre 2022 (-46% pour les maisons)

DOSSIER DE PRESSE T1 2024